Le 3 mai dernier, dix-sept ministres de l’environnement européens, sur la biodiversité, chargés de l’environnement de 15 Etats membres de l’Union européenne, appelaient à l’adoption de propositions ambitieuses pour la biodiversité en Europe

Déjà, en 2006, l’Union s’était dotée d’un plan d’action très vaste qui mettait en exergue l’enjeu de l’érosion de la biodiversité, une prise de conscience assez précoce donc en vue d’impliquer davantage encore les acteurs de la conservation de la nature mais également faire en sorte que se développent des politiques sectorielles ayant un impact sur la biodiversité.
Selon la formulation du communiqué officiel, la nouvelle stratégie doit être « mobilisatrice et avoir des objectifs mesurables et régulièrement évalués. Il s’agit de renforcer la mise en œuvre des instruments existants, le réseau Natura 2000 notamment, mais aussi de préserver et restaurer les services d’approvisionnement et de régulation rendus par les écosystèmes en renforçant les continuités écologiques voire les infrastructures vertes, notion proche de la trame verte et bleue française ».
Les ministres concernés attendent donc que la Commission fasse des propositions pour agir sur les leviers qui permettraient que soit préservée la biodiversité, à l’instar de la fragmentation des habitats, de l’introduction d’espèces exotiques envahissantes et enfin de la réduction des impacts connus sur la biodiversité mondiale. L’ensemble de cette stratégie doit enfin répondre aux enjeux de la stratégie pour la croissance et l’emploi de l’Union et notamment son volet consacré à l’utilisation économe des ressources et la croissance verte. Pour davantage de détails : http://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=22522://